RDV avec Lauryn ce matin à 8h15 devant mon logement afin de nous rendre chez KIA. Nous nous rendons à la station de bus N° 5 où nous attendait gentiment Dmitri A. Nous prenons donc un « biogasbus Â» direction leur lieu de stage. Nous présentons notre ticket au chauffeur qui en retour nous donne un reçu. Cela nous prend un petit quart d’heure pour nous y rendre.

Arrivés à Kia, tous les employés saluent nos stagiaires et vice versa. Je remarque que Cynthia, la tutrice, s’identifie à l’entrée grâce à ses empreintes digitales. Nous sommes tout de suite conviés au petit déjeuner qui a lieu tous les jours de 9h à 10h. En fait tous les employés, peu importe leur statut arrivent spécialement à 9h afin de petit déjeuner ensemble. Ils entretiennent leur convivialité à tout prix. Nous devrions en prendre de la graine ! Sur la table en self-service, nous pouvions voir de la charcuterie, du concombre, des tomates, du fromage et du jus d’orange. Ils discutent entre eux jusqu’au début officiel de leur travail à 10h.

Une fois sortis de la salle du breakfast, ils nous invitent à boire un café au distributeur automatique tactile de l’entreprise qui se situe à l’intérieur même de la concession. Ils ont pour habitude de proposer un café à leurs clients.

Finalement, nous allons dans le bureau vitré de Dennis, le commercial de nos élèves. Il leur montre son écran d’ordinateur et leur explique comment KIA fonctionne à Vasteras, dans toute la Suède et même dans le monde. C’est une personne extrêmement pédagogue et nos élèves l’écoutent avec attention. Dennis est très content d’eux et dit qu’ils ont fait des progrès incroyables en anglais. Il l’a souligné à plusieurs reprises.

Retour vers le logement vers 11h45.

Cet après-midi, je vais à un débat entre plusieurs professeurs d’anglais de lycées.

Il s’agit pour eux de mettre à plat les tests qu’ils font passer à leurs élèves à la fin du mois d’août et d’en récolter les résultats afin de mettre en place un peu l’équivalent de notre accompagnement personnalisé ou du soutien . Ils essayent, grâce aux tests, de cibler les plus gros décrocheurs potentiels et de leur proposer de l’aide en compréhension écrite ou orale ou en expression écrite ou orale.

Ils ont émis l’idée que les tests, qui jusqu’à présent étaient sanctionnés par une note, pouvaient être évalués autrement. Un des professeurs avait pensé que la partie expression écrite en anglais ou en suédois pouvait juste être lue sans avoir à être notée car trop fastidieuse. Ils ont simplement dit qu’il était facile de voir si un élève savait s’exprimer à l’écrit et que par conséquent une validation ou pas de cette compétence suffisait. Un autre professeur de français et suédois, ils sont bivalents, comme nous, met en avant le fait que beaucoup de néo-arrivants maîtrisent mieux l’anglais que le suédois après quelques mois. Elle pense que les jeux vidéo en ligne ou pas y sont pour quelque chose.

Cependant, le constat de certains professeurs ressemble au nôtre concernant le niveau des élèves : il y a de plus en plus d’élèves qui arrivent au lycée mais qui n’ont pas les bases nécessaires. Tout est mis en Å“uvre pour les aider et les moyens aussi bien humains que financiers sont là. Ils ont également dit qu’il serait intéressant qu’il y ait un lien plus étroit entre le collège et le lycée ainsi qu’entre le lycée et l’université afin de mieux répondre aux attentes et de préparer les élèves.

Ils ont aussi demandé l’avis de certains professeurs qui s’étaient engagés à travailler de manière volontaire 2 semaines de plus pendant les vacances d’été. Un des professeurs dit avoir adoré car « very interesting and very well-paid Â»

Aujourd’hui dans le lycée qui nous recevait pour ce débat, le Carlforsska gymnasiet il y avait des réunions parents-professeurs (il y en a 2 dans l’année) et nous voyons un homme qui ne semblait pas appartenir à l’établissement. Jan m’explique qu’il s’agit d’un traducteur que le lycée fait venir afin d’aider les parents qui ne parlent ni l’anglais ni le suédois. Ils essaient par beaucoup de moyens d’inclure les parents dans la formation des élèves.

Fin du débat vers 17h00, direction IKEA pour rendre visite à Sandra et sa tutrice qui est très contente d’elle. Celle-ci nous dit que Sandra est très autonome, qu’elle sait ce qu’elle a à faire et qu’en plus elle a fait des progrès en anglais. Nous en profitons pour proposer à Sandra de rentrer avec nous en voiture à la fin de sa journée.

Vers 18h30, passage obligé dans l’appartement des jeunes filles : Lauryn au fourneau, Pelin qui commençait à peine de rentrer et Mathilde qui se relaxait après une dure journée débutée aux aurores. Tout est très bien organisé et l’appartement est propre et rangé.

Accompagnée de Sandra et de Mathilde, je décide de faire une petite visite surprise chez les menuisiers. Nous trouvons Nicolas sagement affairé au fourneau également. Les autres, Victor, Mathieu et Grégoire étaient sortis s’acheter à manger alors que le congélateur regorgeait de victuailles. Inquiète de ne pas les savoir dans l’appartement, je les attends. A leur arrivée, je leur exprime mon étonnement quant à la nécessité d’aller acheter et leur fais part de mon désaccord sur l’état de l’appartement. Pas très contente…

Fin de journée extrêmement éprouvante, fatigante mais également riches de connaissances.

MENTION SPÉCIALE CE SOIR POUR LES FILLES : CONGRATULATIONS